Les preuves s’accumulent ! D’abord une communication de l’Inra publiée début avril;.
Selon cette analyse, les deux tiers des évaluations conduisent à des émissions de GES générées par la production des agrocarburants qui ne permettent pas d’atteindre les 35% d’émissions en moins par rapport aux carburants d’origine fossile.
Valeur limite exigée pour l’Union européenne. Pour 25% de ces évaluations, l’impact du CAS représente à lui seul plus que les émissions liées à l’utilisation des carburants d’origine fossile !
Une autre étude est publiée par un institut indépendant néerlandais (www.ce.nl) sur les bilans d’émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) des agrocarburants. Elle indique que tous les agrocarburants à base d’esters méthyliques d’huiles végétales, en particulier de colza, ont un effet négatifs sur les GES par rapport à l’utilisation du gasoil fossile, dès lors que le CAS (Changement d’Affectation des Sols) est pris en compte !
Les objectifs que la collectivité nationale assigne aux agrocarburants sont d’une part la réduction des émissions de GES du secteur des transports routiers, et d’autre part la diminution de notre dépendance énergétique. Aucun de ces objectifs n’est atteint, ni ne pourra l’être en poursuivant dans cette voie. Jusqu’à quand maintiendra-t-on un système qui est entrain de faire la preuve de son inutilité et de son coût exorbitant.
Source : Campagnes solidaires n°273
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